Ce qu'on entend souvent :
Un Contrat de Performance Énergétique serait très compliqué au niveau administratif, réservé aux grandes entités. Il impliquerait une lourdeur procédurale incompatible avec les délais et les contraintes opérationnelles des petits acteurs publics ou des bailleurs.
La réalité :
Certes, un CPE repose sur un cadre contractuel exigeant. Mais aujourd’hui, les outils, les modèles de contrats types et les compétences disponibles sur le marché permettent une mise en œuvre encadrée, progressive et sécurisée. Il existe désormais des modèles standardisés, comme les CPE de type « MGP » (Marchés Globaux de Performance) ou ceux intégrés à la commande publique.
Il est nécessaire d’être accompagné. De nombreux opérateurs, dont ALTERESCO, accompagnent les maîtres d’ouvrage de A à Z dans la définition, la rédaction, la passation et le suivi du contrat.
Un CPE bien structuré est un outil de simplification, pas de complexification. Il permet d’avoir un seul interlocuteur et un engagement sur des résultats mesurables.
Ce qu’on entend souvent :
Les engagements des CPE seraient flous, difficilement mesurables, et leur suivi reposerait sur des hypothèses théoriques peu fiables.
La réalité :
Le cœur même du CPE repose sur un engagement contractuel de résultats énergétiques, exprimés en kWh/m².an. Ce n’est pas une promesse « marketing », mais une obligation contractuelle assortie de pénalités si les objectifs ne sont pas atteints.
Le suivi repose sur une méthodologie rigoureuse :
ALTERESCO vous propose d’aller encore plus loin en proposant des Garanties de Performance Énergétique Réelle (GPE-R) sur 5 ans. Ces garanties s’appuient sur des mesures concrètes et des économies contractuelles.
Ce qu’on entend souvent :
Les CPE ne concerneraient que des projets XXL — lycées, hôpitaux, sièges d’administration — ou des bâtiments tertiaires à fortes consommations. Pour les bailleurs sociaux, les copropriétés ou les petites collectivités, ce ne serait pas adapté.
La réalité :
Si les premiers CPE ont été expérimentés sur de grands patrimoines, ils se sont depuis largement démocratisés. Il existe aujourd’hui des formats de CPE adaptés à toutes les tailles de projets, y compris pour des petits patrimoines dispersés et pour des sites à consommation significative (gymnase, piscine, résidence étudiante).
En réalité, plus un patrimoine est vieillissant ou énergivore, plus le CPE a du sens — quelle que soit sa taille.
Ce qu’on entend souvent :
Le CPE serait synonyme de prestations trop haut de gamme, impliquant des surcoûts importants, peu compatibles avec les budgets des bailleurs sociaux ou des communes rurales.
La réalité :
C’est souvent l’inverse : le CPE est conçu pour optimiser l’investissement en ne mobilisant que les travaux nécessaires à l’atteinte d’un objectif donné. De plus, en garantissant des économies d’énergie, il permet d’auto-financer tout ou partie du projet grâce aux économies générées.
Des dispositifs permettent d’alléger le reste à charge :
Ce qu’on entend souvent :
Le CPE imposerait un cadre rigide, difficilement conciliable avec les spécificités locales, la participation des équipes techniques internes, ou les évolutions futures des bâtiments.
La réalité :
Le CPE est au contraire un cadre souple, basé sur un engagement de résultats, mais qui laisse une grande liberté sur les moyens pour les atteindre. Cela permet :
Le CPE peut aussi être couplé à un contrat de maintenance, à un projet de rénovation globale ou à un programme de décarbonation. Il favorise une approche systémique, en phase avec les enjeux de sobriété et de résilience énergétique.
Les Contrats de Performance Énergétique sont des outils puissants, éprouvés et adaptables, qui permettent de conjuguer efficacité énergétique, maîtrise budgétaire et pilotage à long terme. Ils s’inscrivent dans une dynamique de transition écologique pragmatique, centrée sur les résultats et l’impact réel.