Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), mis en place par l’État, repose sur une logique d’incitation. Les fournisseurs d’énergie (électricité, gaz, carburants, chaleur) ont l’obligation de promouvoir et de financer des actions d’efficacité énergétique auprès de leurs clients. En contrepartie, ils obtiennent des certificats attestant des économies générées.
Concrètement, cela permet aux maîtres d’ouvrage de financer une partie de leurs travaux de rénovation : isolation, remplacement des systèmes de chauffage, amélioration de la ventilation, etc. L’avantage majeur des CEE réside dans leur accessibilité et leur large spectre d’applications. Ils réduisent l’investissement initial et accélèrent la décision de lancer les travaux.
Le dispositif reste parfois complexe à appréhender : multiplicité des fiches standardisées, variabilité du prix des CEE, exigences administratives. De plus, les CEE couvrent rarement l’intégralité du besoin, et nécessitent donc d’être couplés à d’autres mécanismes pour sécuriser le modèle économique d’un projet ambitieux.
Le Contrat de Performance Énergétique (CPE) franchit une étape supplémentaire. Il ne s’agit plus seulement de financer des actions isolées, mais de s’engager sur un niveau de performance mesurable dans la durée.
Dans ce cadre, l’opérateur – souvent une ESCO (Energy Service Company) – prend en charge la conception, la réalisation et parfois l’exploitation-maintenance des équipements. En contrepartie, il garantit au maître d’ouvrage un certain niveau d’économies d’énergie. Si les résultats ne sont pas atteints, l’opérateur assume une pénalité financière.
Le CPE apporte donc une sécurité contractuelle et un alignement d’intérêts entre les parties prenantes. Pour un bailleur social, un gestionnaire de patrimoine ou une collectivité, il s’agit d’un outil puissant pour planifier la rénovation à grande échelle, réduire les charges et maîtriser les risques.
Néanmoins, le succès d’un CPE repose sur la fiabilité des méthodes de mesure et de vérification. Les hypothèses de consommation de référence, les usages des occupants ou les aléas climatiques peuvent influencer les résultats, d’où l’importance d’un partenaire expérimenté.
ALTERESCO, filiale du groupe ALTYN, a développé une innovation unique en France : la Garantie de Performance Énergétique Réelle (GPE-R). Ce dispositif reprend l’esprit du CPE mais va plus loin en s’engageant non pas sur des calculs théoriques, mais sur les consommations réelles mesurées après travaux.
La GPE-R consiste en un contrat de 5 ans à compter de la réception des ouvrages, couvrant différents types de marchés :
marchés publics globaux de performance,
marchés en conception-réalisation,
marchés de travaux avec engagement sur résultats.
Son originalité tient aussi dans sa couverture assurantielle, inédite sur le marché, qui protège durablement le maître d’ouvrage. En d’autres termes, l’opérateur ne se contente pas de promettre des économies : il les garantit, chiffres à l’appui, avec une assurance qui couvre le risque de non-performance.
Ce mécanisme crée un climat de confiance et facilite le financement, puisque les investisseurs savent que les économies générées seront tangibles et sécurisées.
CEE, CPE et GPE-R ne s’opposent pas, ils se complètent. Les CEE permettent de réduire l’investissement initial, le CPE encadre la performance dans un cadre contractuel et la GPE-R renforce la fiabilité grâce à un engagement sur les résultats réels.
Pour un maître d’ouvrage, la clé est de s’appuyer sur un partenaire capable d’intégrer ces différents leviers dans une approche globale : montage financier, ingénierie technique, suivi de la performance et accompagnement des usagers. C’est précisément la mission qu’assume ALTERESCO, qui associe expertise technique, innovation contractuelle et vision environnementale.
La rénovation énergétique massive, indispensable pour atteindre les objectifs climatiques et sociaux, ne peut se faire sans outils financiers solides et crédibles. Les CEE apportent un premier soutien, le CPE structure un engagement durable et la GPE-R, en s’appuyant sur la réalité des consommations, ouvre une nouvelle ère de confiance et de transparence.
Ces solutions, combinées, rendent possible une transition énergétique à la fois ambitieuse et économiquement soutenable. Elles constituent un levier décisif pour les gestionnaires de patrimoine, bailleurs, collectivités et entreprises qui souhaitent investir dans la performance… et la garantir.