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Confort d’été et confort d’hiver : comment améliorer durablement la qualité de vie de vos occupants ?

Rédigé par ALTERESCO | Jun 30, 2025 12:39:34 PM

Les occupants des bâtiments, qu’il s’agisse de logements collectifs ou de locaux tertiaires, expriment de plus en plus leur exigence en matière de confort thermique. Ils attendent de leurs espaces de vie et de travail qu’ils soient agréables en toute saison, sans surchauffe l’été ni sensation de froid l’hiver. Or, les maîtres d’ouvrage et gestionnaires sont aujourd’hui confrontés à de nombreux défis : des vagues de chaleur et de froid de plus en plus intenses, des réglementations environnementales, des coûts énergétiques en hausse et des attentes sociétales fortes en matière de sobriété et de qualité de vie. Trop souvent, les bâtiments peinent à répondre à ces enjeux, ce qui génère une insatisfaction des occupants, une surconsommation d’énergie et un impact environnemental accru.

Qu’est-ce que le confort d’été et le confort d’hiver ?

Le confort thermique se définit par la capacité d’un bâtiment à maintenir une température intérieure satisfaisante, quelle que soit la saison. En hiver, cela signifie préserver une chaleur homogène sans excès de consommation énergétique ni inconfort lié aux courants d’air ou à l’humidité. En été, il s’agit de limiter la montée en température pour éviter le recours systématique à la climatisation, tout en préservant la qualité de l’air intérieur et en évitant les surchauffes. Le confort englobe également la régulation de l’humidité, la gestion des apports lumineux et la qualité de l’air, qui contribuent au bien-être global des occupants. Au-delà de ces caractéristiques techniques, les usages quotidiens des occupants jouent également un rôle déterminant dans l’atteinte d’un confort optimal.

 

Le rôle des comportements et de la sensibilisation des usagers

Les occupants jouent un rôle central dans la réussite des actions visant à améliorer le confort d’été et le confort d’hiver. Un bâtiment bien conçu ne peut atteindre son plein potentiel sans des usages adaptés : ouverture des fenêtres au bon moment, utilisation raisonnée de la CVC, réglage approprié des équipements, etc. La formation et la sensibilisation sont donc des éléments indispensables pour maximiser l’efficacité des solutions mises en place. Toutefois, pour qu’une stratégie de confort thermique soit pleinement mise en œuvre, elle doit s’appuyer sur un cadre financier adapté, capable de soutenir les investissements nécessaires.

 

Les modèles économiques et dispositifs de financement pour la rénovation énergétique

Les projets d’amélioration du confort d’été et du confort d’hiver nécessitent des investissements qui peuvent être soutenus par de nombreux dispositifs : certificats d’économie d’énergie (CEE), subventions (BPI, ANAH, ADEME, etc.), aides des collectivités, prêts à taux bonifiés, solutions de tiers-financement, etc. Un montage financier bien conçu permet de sécuriser la faisabilité économique du projet et en optimiser le retour sur investissement. Il est donc essentiel d’intégrer ces aspects dès les premières phases de réflexion. Une fois les travaux engagés, il est important de s’assurer que les résultats attendus soient atteints et maintenus dans la durée, grâce à un suivi performant.

 

L’importance du suivi des performances et des outils numériques

L’atteinte et le maintien du confort d’été et d’hiver nécessitent un suivi régulier. Les systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB) et les capteurs connectés permettent un pilotage précis des équipements, une surveillance des températures, de l’humidité et de la qualité de l’air. Ces outils favorisent l’optimisation continue des réglages et une adaptation rapide en cas de dérive des conditions intérieures.

 

L’intégration des enjeux environnementaux et réglementaires

Les projets visant à améliorer le confort thermique doivent aussi répondre aux exigences des réglementations en vigueur, comme la RE2020 ou le Décret Tertiaire, qui imposent des objectifs de réduction des consommations et des émissions. En intégrant dès la conception ou la rénovation des solutions bas carbone, des matériaux biosourcés et des équipements sobres, les maîtres d’ouvrage anticipent ces obligations et participent activement à la transition écologique.

 

Améliorer le confort d’été et le confort d’hiver des bâtiments nécessite une approche complète, alliant solutions techniques, choix économiques pertinents et implication des usagers. C’est en combinant ces leviers que l’on peut bâtir des environnements résilients, sobres en énergie et respectueux de la santé et du bien-être des occupants, tout en contribuant aux objectifs de la transition énergétique.